❝ Petit garde-idées personnel.

HEÏOB GRETCHEN
@ LA PATIENCE EST LE BOUCLIER DE L’ÂME.
De son identité complète HEÏOB Gretchen Olga Dörthe. C’est une jolie rouquine d’une trentaine d’années, abandonnée à la naissance à la Tour d’Abandon, elle a été élevée par les Soeurs du Culte du Mur. Pas franchement obéissante, un tantinet turbulente et peu convaincue par la foie vouant sa préférence à la nature et ses forces insoupçonnées. Trop instable pour devenir Soeur à son tour, elle aurait été formée à la profession de conservatrice, une métier qui lui aurait beaucoup apprit - puis, cinq ans plus tard elle aurait trouvé mentor et aurait entreprit le chemin de la médecine. J’imagine que cela ferait peut-être sept ans maintenant. Guérisseuse quasi-accomplie et autonome, nomade, je l’imagine qui parcours les routes pour porter un regard neuf sur le monde et apporter aide à son prochain. Elle a soigné les Champion du Duel des Déesses deux années de suite, érudite, elle ne cesse de remettre en question ce qui l’entour, de ce qu’elle voit à ce qu’elle entend. Sans peur, patiente et penchée sur la réflexion constante - agissant parfois en faveur de l’humanité et parfois seulement de la sienne. Elle se complait dans le silence et préfère agir dans l’ombre, en toute discrétion. Elle est force calme et apaisement, ne s’attribuant jamais le pseudonyme par lequel on la désigne et les particularités quasi-mystiques que lui accordent les rumeurs. Ni la perte ni la mort ne sont une fin et tout sacrifice est bon. Elle ne jure que par Samar El Hage, image de femme tenace face aux forces de la nature et aux éléments, inspirée par sa réputation de confectionneuse émérite d’attelles et de baume - elle partage l’idée même de l’individu dans un tout, dans une collectivité.

GÄRTENER PETRA
@ L’IMPORTANT C’EST LE CHEMIN
Petra ne se fait appeler que comme ça et jamais autrement, bien qu’originellement baptisée GÄRTENER Salome Petra Hiltrud. Elle est âgée de trente deux ans et, célibataire, elle ne connait ni amour ni union. Femme au trop fort caractère, probablement qu’elle intimide un peu trop les hommes qui lui gravitent autour. D’abord étudiante en aéronautique, elle s’est engagée juste après l’obtention du diplôme aux trois années de formation armée. Il lui a fallu tenter sa chance à deux reprise pour intégrer les rangs de l’Armée de l’Humanité, classée au rang onze une première elle a attends le second - non sans difficultés - au deuxième essai. Aujourd’hui elle est membre de la cinquième esquade du bataillon d’exploration et ne manque pas d’une corde à son arc puisqu’elle est aussi technicienne aéronautique qualifiée à la réparation de montgolfières. En mission, comme son équipe, elle est en charge de l’étude les Titans sur leur propre territoire, elle mène à bien les recherches en cours et s’est récemment vu proposer la promotion au poste d’officier. Elle tire ses forces, son audace et ses conviction de Samar El Hage, en bonne recrue des armées - à la fois aussi bien sauveuse que symbole de force, elle est l’image qu’on se fait du guide au sein du groupe. Ainsi, de par son statu de soldat, elle fait parti des incompris, trop différente - trop enflammée. Trop courageuse, suicidaire aux yeux du peuple - elle n’attend rien de personne et se contente d’agir droit vers son objectif. Avide de découvertes et vérités autant que de libertés, elle a l’audace d’un cheval sauvage et n’est pas effrayée par la mort.

MÖVES IRMHILD
@ L’ESPOIR MEURT EN DERNIER
MÖVES Irmhild, de son second prénom Vera, et bientôt PÖPFER est âgée de vingt-quatre ans. Vouée à une union de convention qui ne lui inspire rien. Elle est maîtresse d’école proche de l’Ordre et dompteuse d’oiseaux messagers à ses heures perdues. C’est une fervente croyante, aussi bien conservatrice que puriste. Fidèle au Culte du Mur, elle ambitionne depuis plusieurs mois de rejoindre les rangs des Soeurs de la Miséricordes et effectue une « offrande aux trois déesses » tous les mois et prend part à chaque commémoration du dernier samedi de décembre. Différente, personnification du souffle du calme, de la liberté et de la douceur paisible. Aucune peur ne la secoue, si ce n’est celle de ne pas vivre. Utopiste, naïvement à l’écoute du roi, elle aspire à une vie tranquille et en sécurité. Le conte Vitelli n’est pour elle que le reflet des souffrances passées, de la faiblesse des femmes et de celle des enfants. Aussi, ne doute-t-elle jamais de la paix instaurée et colportée rappelée au souvenir qu’il faut la cultiver par la statue de l’Hybris des Hommes.

OCHS BEATE
@ L’OISIVETÉ EST L’OREILLER DU DIABLE
OCHS Rosemarie Beate de son vrai nom, est âgée de vingt-neuf ans. Enfant d’une mère folle qui ne faisait que répéter que les Titans naissaient des pêchés des hommes et qu’elle en deviendrait sans aucun doute un à son tour. Elle est née à Maria, dans le district de Mozen où elle a grandit puis qu’elle a quitté pour Quinta au décès de sa matriarche et se rapprocher un peu plus de son lieu de travail. Le visage de poupée aux yeux d’or et la voix enivrante de sirène - elle s’est vu offrir un emploi de marchande au Marché Fermier où on l’emploi pour quelques sous à revendre les biens d’autres, tantôt fruits et légumes tantôt biens matériels. Mais comme ça ne suffit pas, elle est aussi la nuit fille de joie à Sina où on ne la connait pas et traine dans le district de Stohess et du Die Nyphen. Par une fois elle a bien tenté de se sortir du pétrin en rejoignant la formation des armées mais a bien vite abandonnée face à la dureté morale des homme à son égard - puis les Soeurs de la Miséricorde ont essayer de la rallier, à plusieurs reprises, pour le salut de son âme - nombre d’échecs pour elles. C’est une femme forte et faible, un tantinet autodestructrice, peut-être aussi un peu déséquilibrée. Inconfiante et insécure, l’envie de fuir la prend constamment aux tripes, peur viscérale de voir s’écrouler le monde d’un instant à l’autre. Inquiète, en conflit avec elle-même, il n’y a que dans les bras des inconnus qu’elle côtoie la nuit que le sommeil lui vient.